Expertise(s)
Accueil



Métiers exercés :

Multimédia :

  • conception de CdRom et sites web,
  • chef de production,
  • directrice artistique,
  • recherche et enquête,
  • montage son et image sur "Première"

Livres :

  • Editeur de Beaux Livres
  • Direction artistique de Beaux Livres/Direction de collection
  • Direction iconographique/Iconographie/Documentaliste : livres et multimédia
  • Rédacteur/Ecrivain
  • Négociatrice de droits internationaux/montage de collections internationales

Conférencière universitaire

Conseil en communication/ Journaux d’entreprises

Attachée de Presse/Relations Publiques

Reportage :

  • Interviews/journalisme
  • Photographe de reportage

Traductrice Anglais/Allemand

 

Domaine de compétences :

Evolution des moeurs et société marchande (call girls, côte Ouest, enfants-fleurs, fin du règne du Shah, journalisme et grand reportage, mort de "Life" …)

Histoire et Pédagogie des Religions et systèmes de pensée (Communisme en Europe de l’Est, Jésuites, Judaïsme aux XIXe et XXe siècles, Laïcité, Lucifer et Satan, Palestine ottomane)

Histoire et philosophie de l’entreprise

Psychiatrie et société

Science-fiction

Sciences, techniques et industrie (histoire, explications et vulgarisation, illustration) :


Côte Ouest des Etats-Unis

A ma première visite sur la Côte Ouest, juste après la « révolution des campus » et l’avènement des enfants-fleurs, j’ai été reçue par les écrivains de science-fiction, sur lesquels je voulais tourner un film pour la télévision (Les Evadés du Futur), en particulier par Norman Spinrad et Philip K. Dick. Et j’ai interviewé pour un article les producteurs, réalisateurs et quelques stars de Hollywood (Alan Horowitz, King Vidor, Samuel Fuller, Fritz Lang, Michèle Mercier …). C’est dire que le climat d’irréalité de la Côte Ouest m’a été immédiatement révélé. Par Jacques Vallée, alors jeune auteur de science-fiction lauréat du Prix Jules Verne, installé à San Francisco et spécialiste du marché naissant de l’informatique et de l’intelligence artificielle, passé avec talent du côté des investisseurs du capital-risque, j’ai fait la connaissance des grands acteurs de la révolution des puces, de la Toile et du réseau (La Grande Epopée de l’Electronique), puis de la révolution suivante, celle des microbes, et des clones (Biotechnologies : Le Génie de la Vie), aidée en coulisse par William Skyvington. La Côte Ouest des Etats-Unis a donc longtemps représenté pour moi (et représente toujours en partie), la terre d’utopie, la « dernière frontière », où, comme me confiait Don Valentine, qui a investi sur Atari et Apple, « Socrate et Platon n’ont rien à nous apporter : ils sont morts depuis des siècles et n’ont pas connu la high tech ».

Ainsi que les articles :

  • Le Réveillon de l’An 2000 (Figaro-Magazine)
  • La vallée des branchés (Octobre 1982) (Lui)
  • L'aventure du capital- risque (1983)(Lui)
  • En attendant Hitler : un entretien avec Arnold Toynbee (Sauvage)
  • Chronique Terriennes (Sauvage)
  • Eclatez de rire ! : dernier entretien avec Alan Watts.(Sauvage)
  • Histoire de l'Electronique (Usine Nouvelle)

 

Jésuites

J’ai commencé à explorer l’univers jésuite lorsque Jean-François Chauvel m’a envoyée, pour son magazine de Grand Reportage « Satellite », « couvrir » la trente-deuxième congrégation générale de la Compagnie de Jésus, qui se tenait à Rome du 1er décembre 1974 à la fin du mois de février 1975, et où sourdait un conflit entre le Pape, exaspéré par trop d’acculturation dans les univers marxistes, et le préposé général, le Père Arrupe. Il en résulta un film que, bizarrement, la chaîne intitula Le Concile Noir.

Je raconte ailleurs comment j’avais rencontré, en cours de tournage, le Père Calvez, avec lequel nous avions échangé un courrier à propos de sa somme sur le marxisme (parue aux éditions du Seuil). Il m’avait promis, si le film satisfaisait la Compagnie, de me présenter le Père Arrupe. Ce qui fut fait.

Lorsque je créai ma maison d’édition, à la fin des années 1980, je lui demandai de m’introduire auprès des jésuites du monde entier pour un livre que je voulais réaliser sur toute l’histoire des Jésuites, des origines à nos jours. Ce fut Les Jésuites ou la Gloire de Dieu (co-édition Antébi-Stock), écrit avec pour co-auteur, l'historien François Lebrun.
Enfin, lorsque, pour des raisons économiques, j’eus fermé ma maison d’édition, appris quelques logiciels, et voulu réaliser un premier CD-ROM « culturel », je rappelai le Père Calvez, qui me présenta le Père Salembier, travaillant pour le « Centre d’Etudes Pédagogiques » (CEP) ; ce dernier me commanda ce CD sur la Pédagogie dans les collèges jésuites d’Europe, avec l’intention d’en transmettre les « recettes » et « secrets » aux laïcs. J’avais déjà publié un article sur le sujet dans la revue Notre Histoire et donné une conférence au Collège de France (photos ci-dessous, avec, à g. Gilberte Furstenberg du MIT, à dr. Marie-Madeleine Chapuis), invitée par la Société d’Ethnologie, en 1990, par le secrétaire général, Robert Lacombe (sur les 2 photos).

Le CD-ROM fut officiellement présentée à Rocca di Papa, près de Rome, en octobre 1999.

A g. le Père Salembier, à dr. Jérôme Caillot, le développeur du CD.

 

Ainsi que l'article :


Judaïsme et Laïcité

Dès avant la guerre des Six Jours, pour les vacances d’été 1965, j’ai sillonné le jeune Etat d’Israël (qui n’avait pas encore vingt ans – mon âge d’alors). J’y suis souvent retournée depuis, sans savoir que cette Terre recelait une partie de mon histoire familiale.

Quand je l’ai découvert, j’ai lu les caisses de lettres, aux Archives de l’Alliance israélite universelle, écrite par mon grand-père, acteur de premier plan en Palestine ottomane, à la veille de la Première Guerre mondiale, et j’ai publié L’Homme du Sérail (1996). Puis j’ai rencontré Gérard Nahon, professeur à l’Ecole Pratiques des Hautes Etudes qui m’a poussée à rédiger un Mémoire, puis une Thèse à l’EPHE, qui a donné un livre : Edmond de Rothschild. L’Homme qui racheta la Terre Sainte. L’énumération ne serait pas complète si j’omettais de citer le livre consacré à toute l’histoire des professeurs de l’AIU, voyant la planète et les systèmes et conflits qui se mettaient en place sur le pourtour de la Méditerranée et dans les régions du Proche-Orient : Les Missionnaires Juifs de la France.

C’est en approfondissant les notions d’assimilation, de linguistique et autres sciences récentes appliquées à l’étude de la Bible, et en discutant souvent avec Jean Baubérot, historien du Protestantisme et de la Laïcité qui fut le Président de mon jury de thèse (ainsi que de l’EPHE), que j’en suis venue à consacrer au sein de tous ces ouvrages de longs passages à la notion même de laïcité – si spécifique à la France au sein de l’Europe.

Ainsi que l'article :

  • Edmond de Rothschild, mécène des Juifs en Palestine, (Notre Histoire)


 

Psychiatrie et Société

Dès les débuts des mouvements d’anti-psychiatrie qui ont suivi les remous de 1968 en Europe, je me suis intéressée à quelques-unes des théories énoncées, voyant bien le péril des excès poussant à l’impasse (Basaglia), du dogme troskyste totalitaire (Gentis), des drogues comme levier de l’inconscient (Laing), mais percevant aussi ce qu’il y avait de neuf – pour le meilleur et pour le pire – dans l’approche de la folie et des états de conscience modifiés. C’est alors que j’ai fait le reportage radio au Château de La Borde, qui fut une expérience très riche.

Puis j’ai interviewé Ronald Laing, dans une longue interview de la rubrique L’Express va plus loin, à laquelle a répondu le médecin-chef de Charenton, le professeur Baruk – qui s’était opposé lui-même aux méthodes par électrochocs ou à la lobotomie - rappelant les travaux français sur la schizophrénie qui ne justifiaient pas de la part de certains psychiatres anglais des positions aussi extrêmes (n° du 27 août 1973).

Mais surtout, j’ai étudié l’arme psychiatrique appliquée comme pointe extrême du langage totalitaire marxiste, dont il dérive par une logique implacable, se déroulant à partir de prémisses fausses. Et je suis allée, pour la première fois, interroger non seulement les victimes, mais aussi les bourreaux – les psychiatres, parfois complices du régime, mais surtout ceux qui avaient mis au point cette nouvelle manière de faire table rase de la mémoire, de l’inconscient et de la conscience de l’homme. Le film fut interdit par la télévision française en 1976, pour cause de visite du Président Brejnev (je n’ai jamais plus, depuis, pu travailler pour la télévision, alors que j’avais été réalisateur et grand reporter !). Le livre parut sous le titre de Droit d’Asiles en Union Soviétique en 1977. Pierre Mendès-France avait accepté de préfacer l’ouvrage : un entretien téléphonique avec François Mitterrand l’en dissuada. Le programme commun PS-PCF d’Union de la Gauche avait été signé en 1972. Depuis 1974, les socialistes marchaient sur des œufs et devaient se rapprocher du Parti communiste pour des raisons tactiques (qui se traduisirent en 1981 par les ministres communistes au gouvernement). Ce n’était pas le moment de chatouiller sous le menton l’hydre soviétique. Je demandai donc une préface à Eugène Ionesco, auteur du Rhinocéros, qui accepta … provoquant une levée de boucliers des beaux esprits complices d’un système meurtrier. La « mise en folie » de l’autre, pour cause de pensée non conforme, fait depuis largement florès dans nos pays d’Occident.

 Ainsi que les articles :


> métiers exercés
> domaine de compétences
> Relations publiques, événementiels
> Conseil en communication


© - Conception et direction artistique : Elizabeth Antébi - Réalisation : Anares Multimédia