MOAMOAMOA (nouvelles d'Aspasie)
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Auparavant, je m'étais enfermée pour réaliser (oui, oui, réaliser physiquement, techniquement et comme directrice artistique autant que spirituellement - et je le précise car personne ne croit qu'une intello peut se mettre aux logiciels - et qui va passer du contenu dans les machines, sinon ?) mon propre site web www.antebiel.com, sous la forme d'un feuilleton dont les épisodes parfois se prolongent dans ce Journal : pour ceux qui désirent en savoir plus, cliquer sur la petite sirène du "surf courrier". Et je re-précise que je compte en faire mon métier, donc appel aux appréciateurs
Sous une autre de mes casquettes (vulgarisatrice des sciences et techniques), j'ai préparé aussi une petite présentation des retombées des recherches scientifiques du temps de guerre pour une exposition à Caen cet été, à l'occasion de l'anniversaire du Débarquement. L'une des organisatrices, Véronique Pons (qui publie un livre sur la Normandie : cliquer pour voir), m'a trouvée grâce ... à Internet sur la Toile en cherchant mon livre, La Grande Epopée de l'Electronique. Survol de l'expo, à son inauguration, le 28 mai, au Musée de Normandie :
 D'abord le fameux cahier où j'ai pondu mes quelques lignes :
L’industrie de paix bénéficie des recherches du temps de guerre : l’échographie pré-natale hérite des travaux sur le sonar, l’imagerie médicale, des recherches sur la transmission électronique des signaux, la chirurgie, des perfectionnements du laser, l’exploration spatiale, des fusées. Avec la course à la miniaturisation et les premières techniques de décodage, l’accent est désormais porté sur le renseignement et l’information dont les techniques - d’enregistrem ent en particulier avec le magnétophone - se sont diversifiées.
Films de propagande avec truquages et sosies certes (de Staline ou Mao à Sadam Hussein), mais aussi diffusion de messages qui aboutissent à la liberté de peuples opprimés (de Radio-Londres à Free Europe). Telle furent les prémisses du « village planétaire » (Marshall Mc Luhan), entraînant des progrès fulgurants, mais aussi une « pollution de l’information » (Pierre Schaeffer).
L’homme serait-il devenu un personnage-réflexe où le héros aurait de moins en moins sa place dans un monde qui le remplacerait par des boutons sur lesquels on appuie ? Le mot fr ançais d’ordinateur, par son origine théologique, traduit un peu cette inquiétude, mais aussi l’idée d’une nouvelle toute puissance de la science. Il fut forgé, à la demande d’IBM, le 16 avril 1955 par Jacques Perret, professeur de philologie latine à la Sorbonne, qui écrit : « Que diriez-vous d’ordinateur ? C’est un mot correctement formé qui se trouve même dans le Littré comme adjectif désignant Dieu qui met de l’ordre dans le monde »…
Ensuite l'affiche d'un opéra apparemment composé par le fondateur de l'Agence France-Presse, Jean Marin :
Puis la découverte de la photo de mon père dans le Maquis de Saint-Marcel avec le colonel Bourgoin et Henri Déplante de chez Dassault, le parachute en nylon et la "vitrine nylon, avec les fameux bas de soie apportés par les GI et fabriqués à partir de l'invention du matériau par Dupont de Nemours - avec la brosse à dents de nyl on !
 Ce qui m'a rappelé la célèbre robe de mariée conservée au Mémorial de Caen et cousue dans du nylon de parachute.
Sous ma troisième casquette d'universitaire titulaire d'un doctorat d'histoire des sciences religieuses (EPHE, 1999), j'ai présenté une communication à un colloque sur la femme (oui, oui, Aspasie est une Fâme).
Toujours comme vulgarisatrice des sciences et techniques, mais aussi comme spécialiste multimédia, le Dr. Robert Guidoin, professeur à la Faculté de Médecine de l’Université de Laval et pionnier de la recherche sur les biomatériaux au Québec, spécialiste de chirurgie vasculaire et d’implants mammaires, m’a contactée à la fin de l’année dernière pour réfléchir avec lui sur un livre intitulé L’homme réparé : succès et limites de l’implantologie, auquel il travaille avec une trentaine de collègues du Canada, de France, de Suisse, de Tunisie et même de Bulgarie. Il se demande s’il ne serait pas intéressant de prolonger l’ouvrage par un CD-ROM, ce qui rejoint mes brouillons de jadis sur L’Homme-Lego. En attendant, il m'a rapporté un reportage inattendu sur la Saint-Valentin en Iran (voir plus bas).
Surtout, je gratte du papier pour un livre de "nouvelles vécues" que je voudrais publier en fin d'année, sur les façons dont on peut relire sa vie et les facettes inconnues de ceux que l'on croit connaître - jeu d'illusion et de delusion, mais aussi d'amour et de hasard. Et comme dit Chamfort, "si le hasard était responsable de tout ce qu'on lui attribue, il s'appellerait Dieu". Cette phrase est devenue mon fétiche ; il est au fond peu de grandes phrases qui vous soutiennent au long d'une vie. Titre prévu du futur livre ? En français, Camaïeu de ma Jeunesse ; en anglais A French Mad Hatter ; en allemand Ein nuanciertes Spiel über meine Jugend. |
TOATOA (nouvelles des collaborateurs, amis, admirations d'Aspasie)
 David Landes, professeur honoraire d'économie, université de Harvard (USA) et auteur d'un best-seller sur Richesse et pauvreté des nations (Fayard), fête ses soixante ans de mariage avec Sonia, auteur d'un livre à succès sur les promenades dans Paris, Pariswalks.
      
David Landes se fait cajoler par Sally Williams-Allen, de l'INSEAD (Senior Advisor in Alumni Relations), et par la représentante d'Aspasie, tandis que Riva Kastoryano (CERI) félicite Sonia Landes, avant de s'entretenir avec Jean-Christophe Attias (EPHE). Brochette d'éminents chercheurs et de leurs épouses. On peut retrouver David Landes dans "Ma Vie est un Roman" >Personnages.
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NOUZEVOU (nouvelles du monde qui nous entoure : écologie, géopolitique, etc.)
"La Saint-Valentin en Iran, vue par un pr ofesseur de l'université de Laval, Québec" : En attendant une future collaboration avec le professeur Guidoin, cet Angevin d’origine, venu en France quelques jours pour défendre un projet de cœur artificiel, m’a confié ses photos d’un récent voyage en Iran (Téhéran, Chiraz, Tabriz), en février dernier, où, invité pour des cours, il a découvert une société plus féminine et insolite que ce qu’il imaginait : « Avec 70% de femmes entrant à l'uni versité, tous les machos n'ont qu'a bien se tenir! A la Saint-Valentin, les étudiants iraniens manifestent leur attrait pour le sexe opposé avec une discrétion toute relative. Le privilège d'être Le Professeur occidental invité m'interdisait de traquer les jolies colombes roucoulantes, mais j'ai quand même pris sur le vif quelques clichés très représentatifs. Si loin que remontent mes souvenirs de la faculté, je ne pense pas que ce jour ait eu une telle importance que ce soit à Nantes ou à Erlangen! »
Le professeur Guidoin, ses hôtes et ses étudiants. La Saint-Valentin et des amoureux dans le parc. Deux jolies étudiantes boivent du coca-cola, d'autres femmes se présentent aux élections, et parfois le fichu succède au foulard ...
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 En 1921, l'en-tête du Palace Hôtel de San Francisco, qui se situe ... au bout de la piste.
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