Ce site est dédié à Pierre Schaeffer, Nancéen (né le 14 août 1910), polytechnicien, enfant des dominicains et, pour un an, des jésuites, disciple de Gurdjieff, prophète de la "pollution de l'information", héritier de la maïeutique de Socrate, de Montaigne, de Descartes, adepte du "scandale dont Leibniz avoilé le sens dans l'église du Christ". |
Polytechnicien : "Le polytechnicien, ou le jeune scientifique, part d'un centre où l'installent la force des choses, son goût de l'abstraction, des connaissances qui sont celles de la nature, certes, mais de la nature vue à travers les manuels." Musique : "J'ai pris des distances vis-à-vis de mes propres trouvailles, en particulier en musique moderne : je refuse le changement de l'homme par l'extérieur, par les bidules." Mai 68 : "L'homme contemporain cesse d'avoir des projets, il ne peut plus en faire.Maintenant on naît sous le signe de la Rolls et du drapeau noir." Gurdjieff : "Il m'a appris que la guérison de la guerre, maladie cosmique, était de la porter en soi." |
Foi
: "J'ai toujours été sensible non pas à l'absurdité du monde, mais à l'usage absurde que les hommes faisaient du monde. Je trouve le
monde sublime, y compris la souffrance, y compris la mort, y compris tout ce que contient
la nature." "A celui qui a, on donne, et à celui qui n'a pas, on enlève même ce qu'il a : c'est l'un des prinicipes les plus scandaleux et les plus justes de l'Evangile en ce qui concerne le marché de l'esprit." |
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Merci à Pierre Schaeffer d'avoir un jour écrit pour l'auteur de ce site (E. Antébi, qui publiait alors "Droit d'Asiles en Union Soviétique" et que l'on voit sur la photo avec son équipe de tournage), un article magnifique et courageux, auquel il avait donné ce titre qui le représente tout entier : Pas d'insuline pour Antigone
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"Je
t'ai juste fait gagner du temps", répondait-il à qui le remerciait. Et à celui qui
venait geindre : "Le pouvoir, ça ne se donne pas, ça se prend." Un jour, le grand Eveilleur s'est endormi. Il vous appelait la voyageuse des consciences, la plus sapiens des femmes faber, et son oeil ombrageux sous le soucil en broussaille se teintait d'une tendresse ironique, qui arrivait de bien ailleurs, de là dont il venait, de là où il retourne, et se penche, invisible, sur notre épaule, pour guider nos clics et nous donner ses claques ... |