LIVRES




Titre L'Homme du sérail
Editeur(s) NiL
Parution 1996
Auteur E. Antébi
Traduction Droits anglais : Tony Crawford, Adelaide, Australie.

 

  Vitrine au drugstore et Tony Crawford, éditeur australien qui a fait traduire le livre en anglais et attend un partenaire américain ou anglais pour le publier :

 

ENQUÊTE

Au tout début des années 1990, je venais de fonder une nouvelle maison d’édition, de finir le livre sur les jésuites, de commencer à travailler sur Le Bébé avant sa naissance avec des radiologues qui avaient accepté de me fournir les photos d’échographies couleur et le Dr Kutner qui rédigeait le texte du livre, lorsque j’eus l’idée d’un livre qui réunirait mes deux grand-mères, celle qui avait vu s’effondrer l’Empire ottoman et celle qui avait été chassé de l’Empire austro-hongrois par le tyran Bela Kun en Hongrie. Cherchant de documents familiaux, je finis par tomber sur un portefeuille, confié par mon père avant sa mort à un cousin qui me le « rendit ». Dans ce portefeuille, quelques photos, un texte griffonné et trois lettres ahurissantes rédigées d’une écriture anguleuse zébrant la page, parlant de guerre, de complots, et de francs-or dus par les Rothschild, m’ouvrirent les perspectives d’une aventure où je devais m’engouffrer pendant dix ans, sur la piste des ancêtres mais aussi des racines du monde moderne et des conflits actuels en Europe au Proche-Orient et dans le monde.

L’histoire de cette recherche nécessiterait un livre en soi. Les hasards ou prétendus tels furent innombrables : je rencontrai des gens qui m’ont guidée, des bombes ont fait sauter des pans de maison derrière lesquels m’attendaient les lettres de mon grand-père, un acheteur de terrains me révéla qu’il y avait encore en Israël quelques possessions familiales raflées au détour des cadastres.


LE RESUME DU LIVRE

Le livre raconte l’histoire de ce grand-père inconnu qui est mort en 1919, à l’âge de 45 ans (alors que je suis née en 1945).
Ottoman, né en Syrie, il fut le « consul des Juifs » de Palestine, le « Petit Pacha de Jérusalem », le chevalier de la France, l’interlocuteur privilégié des grandes familles arabes – Husseini ou Nashashibi -, le familier des consuls, l’homme lige du baron Edmond de Rothschild, le bras droit du tyran Djemal Pacha, le soldat de Mustapha Kemal et l’adversaire de Ben Gourion qui lui devait la vie. Ce fut une sorte de Lawrence d’Arabie de l’autre côté du miroir, à l’époque des « capitulations », traités de commerce liant certains pays d’Occident à l’Empire ottoman, et créant des zones franches, avec postes et tribunaux autonomes, ce qui laissait une grande marge de manœuvre aux « protégés » et pions des grandes puissances. Dans ce livre, on voit aussi les premiers grands combats de la laïcité naissante, avec la loi Camille Sée qui permet aux filles d’accéder aux études poussées, ou la loi Naquet sur le divorce. On assiste enfin au grand bouleversement de l’arrivée des juifs russes, souvent de langue allemande, avec leurs idées révolutionnaires, dans la Palestine ottomane à la population plus conservatrice, essentiellement sépharade ou de langue arabe, en ce qui concernait les juifs.


DOSSIER DE PRESSE

« ‘Je n’ai jamais tenu à m’affilier à aucun groupement, secret ou non.[…] Mes principes sont ceux de l’humanité entière et je n’éprouve pas le besoin d’en adopter de spéciaux.[…] Frère de tous les hommes, je ne veux pas adopter de frères privilégiés.’ Albert Antébi (1873-1919) faisait cette profession de foi universaliste à l’occasion de l’entrée d’un de ses amis dans une loge maçonnique. La multiplicité des cartes de visite de cet Homme du Sérail illustre bien son refus constant de s’enclore sous une étiquette particulière. Il était juif certes, mais Syrien tout autant (né à Damas). Il était sujet de l’empire ottoman (mort à Constantinople) ; mais aussi l’ami public n°1 de la France (où il avait fait ses études sous l’affaire Dreyfus). Fondé de pouvoir officiel d’Edmond de Rothschild, pour lequel il négocia l’achat et le soutien de colonies juives en Palestine, il fryait ouvertement avec les grandes familles arabes du Proche-Orient. Directeur de l’école de l’Alliance israélite universelle à Jérusalem, il fréquentait les allées du pouvoir turc et avait l’oreille des consulats occidentaux. Adversaire politique du sioniste Ben Gourion, il n’hésita pas à lui sauver la vie lors des liquidations organisées par Djemal Pacha en 1915. Hanté par le Dieu d’Israël, il se confiait avec délice au Père Lagrange, dominicain fondateur de l’Ecole biblique de Jérusalem … Alors, agent double ? triple ? Non, go between-né. Emotif, home d’action avide de tout changer très vite, convaincu qu’il pouvait faire agir ensemble tous les ennemis héréditaires du monde. Elizabeth Antébi, en racontant – avec quelle ardente et élégante maestria ! – son inénarrable grand-père, donne ici une démonstration sans pareille de l’art d’être petite-fille. Bon sang ne saurait mentir. » Yves-Noël Lelouvier, Télérama, 14 août 1996.

« […]Elizabeth Antébi ouvre un volet moins connu de l’Avant-hier occulté par hier, d’un lointain Proche-Orient fasciné par l’Europe alors sans complexe. Journaliste, écrivain, historienne par piété patrimonique, riche de 50 000 lectures d’archives privées, elle nous offre la vie d’un constructeur oublié de la Palestine juive, Abraham devenu Albert Antébi (1873-1919), son aïeul, né dans le quartier juif de Damas, « fleuron de l’Empire ottoman ». Formé en France, cet ingénieur des Arts et Métiers, directeur de l’école professionnelle de l’Alliance israélite universelle à Jérusalem, a été un négociateur habile de la « colonisation » Rothschild, dont il est l’homme-lige. Antébi a le génie de la communication, il est naturellement proche des grandes familles arabes. Vous vivrez les affres de cette colonisation de la Palestine comme une conquête de l’Algérie sans l’armée d’un état puissant, vous serez haletant, curieux de la suite comme dans un bon roman d’aventure. Fut-il à ce point prophète ? Ou simplement interprète intrépide, courageux, d’une conjoncture difficile, bon connaisseur des cultures affrontées dont il se sent proche.[…] Pieux, mais ouvert aux lumières de l’Europe, le père rêve de pousser son fils préféré vers la « terre promise », la France bien sûr.[…] Le mariage avec Henriette Salomon équivaut au passage de la mer Rouge. Quelle épreuve pour la femme au sein du couple, lors de l’accueil par la belle-famille, les femmes debout derrière les hommes pour les servir, la maternité quasi annuelle et les escapades ancillaires de l’époux aimant mais volage. Je sais gré à Elizabeth Antébi de reconnaître que les anciens empires (austro-hongrois et turc) étaient plus tolérants que les nationalistes qui s’y sont greffés. » Pierre Chaunu, de l’Institut, Le Figaro, 7-8 septembre 1996.

« Né en 1873 à Damas (Syrie), Albert Antébi n’a très vite qu’une idée en tête, la France. Cette France qu’il vénère réalise son rêve en l’accueillant le temps de ses études. Nommé ensuite directeur de l’Alliance israélite universelle à Jérusalem, Albert devient très vite l’interlocuteur privilégié des grandes familles arabes ou juives, des diplomates, des banquiers et autres acteurs fondamentaux de al création d’Israël. On découvre l’ampleur des désaccords entre juifs, désaccords qui commencent avec la langue : l’hébreu, langue de Dieu, pourrait-il devenir langue des hommes, vivante, sans que cela ne soit blasphème ? Pour qui s’intéresse aux coulisses de la création de l’Etat d’Israël, cette biographie offre un précieux éclairage non seulement sur le monde d’alors mais sur les conflits actuels. Elizabeth Antébi rend à son grand-père un hommage plus que mérité. Et si, comme le disent les juifs, l’âme des hommes ne meurt jamais, il en est une qui doit se sentir aujourd’hui particulièrement fière de sa descendance. » Caroline Bongrand, Elle.

« Les romans historiques haletants reviennent en force. Une nouvelle preuve en est donnée avec L’Homme du Sérail d’Elizabeth Antébi, qui brasse avec fougue et vivacité des aventures fabuleuses. Au temps de la Jérusalem à la fin de l’empire turc, une histoire d’amour entre un beau Syrien et une sculpturale Lorraine laisse voir els silhouettes d’Edmond de Rothschild, David Ben Gourion, Mustapha Kemal. Un succès. » Gonzague Saint-Bris, Femme.

« Dans cette grosse biographie, s’appuyant sur une considérable documentation de première main, Elizabeth Antébi fait revivre de façon très vivante le personnage de son grand-père Albert Antébi (1873-1919), représentant de l’Alliance israélite universelle à Jérusalem pendant plusieurs décennies. Hyperactif et tempétueux, cet israélite ottoman a joué un rôle essentiel dans un monde juif où le sionisme proprement dit était encore peu important. Son but était ‘la conquête pacifique et économique de la Palestine sous les auspices de la France.’ Ce livre est un apport fondamental à l’histoire de la Palestine et du judaïsme palestinien pour toute cette période et introduit une perspective historique que l’historiographie sioniste a toujours négligée pour des raisons idéologiques. » Henry Laurens, Le Monde Diplomatique, Novembre 1996.

« A Tel Aviv une rue, à Jérusalem une impasse portent le nom d’Albert Antébi. Ottoman, juif, aimant la France et le cognac, marié à une Lorraine, ce personnage truculent a aidé bien des gens, y compris David Ben Gourion, qui d’abord se méfia de lui. Ami des Rothschild comme des pachas, il a contribué à créer l’Etat d’Israël. Une saga foisonnante de personnages, allègrement menée. » Alain de Penanster, Valeurs Actuelles.

« L’auteur suit les traces de cet homme au carrefour de plusieurs cultures, qui fut directeur de l’école professionnelle de l’Alliance israélite universelle à Jérusalem, conseiller du commandant en chef de la Palestine ottomane Djemal Pacha, et devint le familier des consuls de France. Avant de mourir d’un accès de fièvre à quarante-cinq ans, il met en place une structure humanitaire avant la lettre pour les milliers de réfugiés musulmans, juifs, grecs ou arméniens, chassés par la guerre, en affrétant à leur intention de nombreux navires français. » N. Weil, Le Monde des Livres, 17 mai 1996.

« 1873-1919. Damas, Tunis, Constantinople, Jérusalem. En nous racontant l’histoire édifiante de la vie de son grand-père, c’est une saga de la population juive de Palestine d’avant la Déclaration Balfour qu’Elizabeth Antébi nous propose. A travers la destinée d’Abraham Albert Antébi, à la fois directeur d’école, banquier, conseiller des grands de l’empire ottoman, interprète et homme de confiance du baron Edmond de Rothschild, on découvre des éléments peu connus de la genèse de la re-création de l’Etat d’Israël. Tout un microcosme aux intérêts divergents se retrouve de Jérusalem à Tel Aviv, de Roch Pina à Zichron Yaacov. Sionistes et antisionistes, Juifs orthodoxes et laïcs marxisants, pro-Allemands ou pro-Russes, anglophiles ou amis de la France, Arabes et Ottomans, Musulmans et Chrétiens.[…] Grâce à ce travail de recherche qui a nécessité entre autres le dépouillement de milliers de lettres, Antébi le magnifique sort de l’ombre. » Jean-Pierre Allali, Tribune Juive.

« Il est des personnalités qui, par leur caractère ou en raison des fantaisies du destin, ont une existence hors des normes, infléchie par des événements tellement inattendus qu’on les croirait issus de l’imagination fertile d’un(e) romancier(-ère) ; il faut en outre du courage et du talent pour mettre en œuvre le récit de semblables aventures ! Ces qualités n’ont pas manqué à Elizabeth Antébi qui, fascinée par la vie de son grand-père Albert Antébi, a rédigé une vaste biographie romancée de cet ancien directeur de l’école professionnelle de l’Alliance à Jérusalem.[…] Albert (Abraham) Antébi n’est pas un inconnu pour les historiens de la Palestine ottomane qui connaissaient plus ou moins son rôle comme représentant de l’Alliance et de la Jewish Colonization Association dans les deux dernières décennies de la domination turque, lorsque se mirent en place les premières institutions créées par l’Organisation sioniste et les premières colonies collectivistes. Il courait même à son sujet des sortes des légendes, lui accordant un rôle décisif, mais secret, dans le développement urbain et économique de Jérusalem.[…] Mais il faut reconnaître que sa mémoire était bien effacée lorsqu’il y a une vingtaine d’années, Lucien Lazare, alors directeur du lycée René Cassin à Jérusalem, m’avisa qu’il détenait un lot d’archives de l’Alliance découvertes par hasard quelques années auparavant dans l’ancienne école professionnelle, devenue lycée Crémieux, route de jaffa : un obus de mortier tombé dans la cour du lycée, alors que les élèves étaient heureusement en classe, avait endommagé une partie du mur et révélé l’existence d’une pièce condamnée, contenant les archives de l’école depuis sa création, en 1880, jusqu’à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Aidés du professeur Simon Schwarzfuchs, nous transportâmes cette masse de classeurs, registres et dossiers aux Archives centrales pour l’histoire du peuple juif, avec qui l’Alliance entretient une convention de dépôt pour ses archives des écoles extérieures à la France et, l’année suivante, je passai quinze jours dans les caves du bâtiment de cette institution afin de classer, inventorier et rendre accessibles aux chercheurs ces documents qui détenaient une partie des mystères de la vie de Nissim Behar, d’Albert Antébi et de son successeur Samuel Loupo, dernier directeur de l’école professionnelle, fermée en 1930 et transformée en lycée privé.[…] Soixante ans après les événements de Constantinople, l’une de ses petites-filles reprit pas à pas l’itinéraire de son aïeul, ce visionnaire entré vivant dans la légende de la Jérusalem de la Belle Epoque. Grâce à ce livre touffu, vivant et coloré, elle recrée sous les yeux du lecteur les heures glorieuses et tragiques d’une famille toute entière liée à l’épopée de l’Alliance dans cet Orient tourmenté où surgissent à nouveau les antagonismes exacerbés déjà latents au début de ce siècle. » Georges Weill, Les cahiers de l’Alliance, été 1996.
« A peine romancée, cette biographie passionnée d’un homme passionné vient à son heure. On a cru pouvoir célébrer, il y a quelques années, le centenaire du sionisme, et un hommage mérité a été rendu aux premiers olim de l’époque qui étaient venus du Yémen lointain. Rien n’avait été dit, ou presque, de ces Juifs orientaux qui n’avaient jamais quitté la Grande Syrie et qui les avaient accueillis. […] Tout ce qui comptait dans la Palestine de l’époque se côtoie dans les pages de ce livre, et ses annexes qui décrivent brièvement la vie des acteurs principaux – la famille, les Allemands, les dirigeants de l’Alliance, les Américains, les Anglais, les Arabes, les diplomates, les notables de l’Egypte et de Jérusalem, l’ICA (Jewish Colonization Association), les Ottomans, les sionistes – sont loin de les énumérer tous. Les bouleversements politiques de l’époque y trouvent un éclairage nouveau, à l’échelle de Jérusalem, loin des bureaux et des grands centres de décision. Les racontars et les cancans n’y sont pas oubliés. »  Simon Schwarzfuchs, L’Arche, octobre 1996.

« Qu’est-ce qu’être adulte ? Elizabeth Antébi, écrivain, journaliste et éditeur, auteur notamment de L’Homme du Sérail (NiL Editions) répond à la question posée conjointement par La Vie et l’association Grande Ecoute. Cela s’est fait pour moi en trois temps. Le premier fut la mort de mon père, j’avais trente-neuf ans. La deuxième fois fut la naissance de ma fille – transmettre le flambeau. La troisième fois que je suis devenue adulte, c’est quand j’ai écrit un livre sur mon grand-père. L’écriture m’a permis de prendre congé de mon passé.[…] Comme ‘la dit le moraliste Nicolas de Chamfort, si le hasard était responsable de tout ce qu’on lui attribue, il s’appellerait Dieu. Devenir adulte, c’est se mettre à l’écoute de la manière dont le hasard, ou Dieu, vous guide. Pour devenir une grande personne, il faut d’abord dire ‘oui’, puis ‘non’ et enfin ‘oui’. Car si l’on dit ‘non’ au début de la vie, on n’apprend rien. Si on dit trop ‘oui’ au moment de son adolescence, on a du mal à trouver son identité. Et si l’on dit ‘non’ à la fin de son existence, on se ferme à la vie et l’on meurt désespéré. » Chronique
« Etre adulte » par Marlène Tuininga, La Vie, 5 septembre 1996.

A la foire du livre de Bruxelles, avec mon libraire, qui m’a reçue princièrement, Mark Philipson :


Leurs réactions et témoignages :

« Pour Elizabeth Antébi, salut et paix.



Tu as fait une œuvre grande et importante en mentionnant le souvenir de l’œuvre importante d’Albert Antébi. C’est un matériel indispensable et sérieux pour de nombreux auteurs et chercheurs des années à venir. Merci. » A.B.Yehoshua, écrivain israélien.



« Votre cher Albert Antébi, c’est vous ! Finalement, il y a plus d’Elizabeth dans Albert que d’Albert dans Elizabeth. Le même acharnement, le même entêtement, la même générosité, bref votre ancêtre est tout en vous pour les croisements génétiques, mais vous êtes toute en lui par le portrait psychologique. » Me Jacques Boedels, auteur des Habits du Pouvoir, la Justice.



« Votre beau ‘roman’ fait davantage que remplir un devoir familial : il nous fait mieux pénétrer aux sources où l’Alliance côtoie l’émergence de l’Etat d’Israël naissant. Je souhaite à votre Homme du Sérail le grand écho qu’il mérite. » André Chouraqui.




EXTRAITS

L’ambassade de France a rouvert ses portes à Pera et le couple Antébi retrouve avec plaisir le bon vieux Ledoulx d’avant la guerre. Albert est immédiatement nommé drogman (interprète officiel).

Il ne va pas tarder à se charger de rapatrier le flot des populations de réfugiés, déportés et démobilisés. Avec le démembrement de l’Empire ottoman, il le sait, deux verrous de sûreté vont sauter et nul n’en connaît les conséquences pour les siècles à venir : le premier, c’est le verrou des détroits et l’accès désormais acquis des Russes à la Méditerranée ; le deuxième et non le moindre, c’et celui qui retenait les populations musulmanes du Proche-Orient unies sous la bannière du calife.

Plus que tout autre, Albert Antébi a une conscience aiguë de ces deux périls, le déferlement des idées révolutionnaires russes, la montée de l’Islam. Sans oublier le troisième qu’il s’égosille à prophétiser : la volonté allemande de dominer le monde.

Pour lui, il n’existe qu’un seul rempart, celui de la civilisation, incarnée par la France.

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