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FELG, Bécherel mars 2007 : Partenariat avec Rimini :
Festival del Mondo Antico

Programme Festival 2008
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FESTIVAL DEL MONDO ANTICO, 15-18 Juin 2006 Rimini
La ville de Rimini, avec la République de San Marino et quelques villes - Mondaino, Montefiore Conca, Cattolica, San Mauro Pascoli, Verucchio -, vient d’organiser le Festival del Mondo Antico. Quatre journées de colloques, commentaires magistraux, lectures scéniques, recherches archéologiques, spectacles, dégustation de cuisine antique, itinéraires à pied et à bicyclette, contes et jeux pour enfants, détectives de l’Antiquité, pour des jeux de miroir entre notre passé lointain et les temps présents. A Verruchio, magnifique exposition au musée archéologique sur les tombes villanoviennes.
Merci à M. Marcello Di Bella, Dirigente del Settore Cultura del Comune di Rimini, curateur du Festival et directeur de la merveilleuse Bibliothèque Gambalunga. Merci à Olga Mattioli et à Lara Ferrini.
Nouvelles des Humanités en Europe

ITALIE : Rimini et ses environs, et la République de San Marino

15-18 juin 2006 : La ville de Rimini nous a invitée à assister à son Festival del Mondo Antico. Nous avons découvert une toute autre facette que celle des plages et du grand Hôtel immortalisé par Fellini (et prisé par Umberto Eco) : le quartier antique et de la Renaissance.



De quelques superbes mosaïques conservées dans le Museo della Citta : Hercule (à g.) et ses travaux (en bas), un poulpe, Persée et le bouclier avec méduse, un personnage-chacal sans doute inspiré d'Egypte.

Au passage, la visite de la Bibliothèque Gambalunga, du nom d'un riche donateur, avec une collection d'ouvrages antiques et Pères de l'Eglise, et le directeur, M. Marcello di Bella, dont on peut lire un passage de l'article consacré au Festival :

“Le phénomène des festivals ponctuels à caractère humaniste (par exemple littéraires ou philosophiques), ou, plus récemment, ceux qui nous proposent une relecture du monde antique, nous entraînent à une réflexion qui ne peut se réduire à la simple gestion d’options touristico-économiques. La réponse du public, surprenante par son ampleur, nous semble le réflexe d’une exigence diffuse dans des contextes généralement peu perméables aux instances culturelles. Un phénomène de telle nature, encore dans les limbes, mérite que l’on définisse, même provisoirement, des lignes communes, moins pour obéir à un esprit pédant de géométrie que pour tenter de répondre à la vocation d’un territoire historique singulier et de le mettre en valeur. [...]
Il ne suffit pas de dire qu’il s’agirait de ré-activer un rapport à la mémoire de nos racines. Il n’existe bien entendu pas d’identité sans mémoire et notre relation ne doit pas être passive ou dithyrambique, mais aussi critique. En soi et réduits à eux-mêmes, les documents matériels du passé sont inertes, nonobstant leur admirable valeur esthétique, si on ne les fait pas vivre. [...] Le défi reste d’activer toujours plus profondément auprès d’un auditoire renouvelé la perception de la signification profonde qui surgit de l’exploration d’une oeuvre antique, qu’elle soit ruine d’un majestueux temple dorique ou humble petit vase d’usage commun. [...]
Si l’on passe de l’objet à la parole, il se détache une sorte de canon universel de l’humanité : paroles de la poésie, de la littérature, de la philosophie, de la politique, de la morale, de la science, de la religion, etc. Rappelons la formule médiévale qui résume ce genre de considération : “Relire les textes antiques, c’est se hisser sur les épaules des géants pour voir plus loin”. Il ne s’agit pas de mythifier le passé, mais de reconsidérer notre temps dans une perspective prospective, pour évaluer les analogies et différences, les possibilités de chute ou de progrès. […]
Il s’agit de réfléchir à ce qu’on peut proposer à un moment de crise de l’enseignement, dans un contexte d’inflation médiatique, de société globale où il est important de savoir communiquer, certes, mais encore plus d’avoir des références et des repères, sous une forme qui allie rigueur et accessibilité.[…] Les thèmes présentés peuvent et doivent intéresser le citoyen et non pas un public en particulier.[...] La poésie n’est pas réservée aux poètes, ni la musique aux musiciens, la peinture aux peintres, le théâtre aux hommes de théâtre. Nous sommes tous concernés.» Marcello di Bella (photo à dr.).

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(stèle au musée, Pont de Tibère)