Un grand moment de poésie, qui vous laisse souvent venir aux yeux les larmes de l'admiration, du partage, de l'émerveillement : "La Reprise Musicale", spectacle monté aux Grandes Ecuries par l'être exta-galactique et frappé par la Grâce qu'est Bartabas.
Le spectacle s'inspire des grands moments des leçons de Maîtres ou d'escrime. Une première partie de présentation, avec des phrases qu'il faudrait épingler sur les murs de la chambre d'enfants, tant les grandes lois du dressage, de l'amour et de l'humilité sont les mêmes, souvent. Les lois de l'art aussi, et de l'humanité. Car ces chevaux magnifiques, lusitaniens ou andalous, nous ramènent à notre humanité, avec leurs noms déjà "Le Bourru, "Le Grincheux", "L'Espiègle" (je cite de mémoire). Maîtrise et approche de la perfection, mais aussi humour des pas de danse sur mesures écossaises ou vocalises de cavalières (un seul cavalier) qui savent tout faire tandis que leur queue de cheval (une seule natte) bat au rythme de la queue du cheval véritable. Emotion aussi de la transmission à ces jeunes disciples de l'Académie. Enfin, moment de charme, de puissance, de tendresse et de sauvagerie domptée dans les dernières figures des chevaux libérés.
L'une des plus jolies trouvailles de confiseur : une France à croquer.
us les maisons de la rue se reflètent dans la vitrine de l'un des meilleurs traiteurs-pâtissiers de Versailles, "Chez Gaulupeau". 
